Vendredi 7 Octobre, le Royal Barrique 2022 a été lancé de 9h00 à 12h00 sur la plage des Culs Nus. Une vingtaine de surfeurs invités se sont retrouvés sur un vaste line-up entre une droite très creuse et engagée et des pics parfaits. Il y avait 2m50 sur les séries avec un fort vent « off shore ». Nous allons tâcher ici de vous raconter cette matinée.

Le "stand" de compétition - Jeff Ruiz

7h30 : le "check" puis le "call"

Le jury était un peu décimé ce matin, mais Didier Piter et Guillaume Mangiarotti décidèrent sans grande hésitation de lancer la compétition. Le plan d’eau était très propre, les conditions n’étaient pas « trop » grosses (ce que l’on craignait) et le créneau démarrant à marée basse pour remonter pendant 3 heures semblait idéal.

Seul ennui, ce vaste « line-up » et le courant fort, qui rendrait compliquée la mission des vidéastes du Royal Barrique.

Line-up parfait - Jean-Marc Amoyal

Les surfeurs présents :

Un groupe scrutait les vagues depuis les Guardians, l’autre aux Culs nus, et le reste des invités disponibles arrivèrent suite à l’envoi du SMS. Voilà la liste des surfeurs qui étaient dans l’eau :

  • ALIOTTI William
  • BACHÉ Thomas
  • BAGATTIN Jérôme
  • BAYLE Paul
  • BECRET Justin
  • BINARD Arnaud
  • CAMBON Pierre
  • CAVALLINI Enzo
  • CLOAREC Nelson
  • COUZINET Jorgann
  • DEREPAS Remi
  • DISTINGUIN Paul Cesar
  • DUCOS Stéphane
  • DUPOUY Noa
  • DUVIGNAC Vincent
  • EHRHARD Tim
  • ESQUILLOT Thomas
  • GUERIN Kyllian
  • LABORDE PV
  • LAULHE Romain
  • MANGIAROTTI Guillaume
  • OUED EL MAALLEM Thomas
  • PICAT Pierre
  • PITER Didier
  • PITER SAM
  • REICHMAN Julian
  • ROMANN Boris
  • VERDIER Vincent

 

28 surfeurs, soit un peu plus de la moitié de la liste des invités.

Tim Ehrhard - Lagriffe Photographie

Un "line-up" à deux zones

Pour illustrer la différence entre les deux zones de surf :

  • au sud : cette droite rapide, creuse et longue, la vague à « 10 points », mais dans un courant fort.
  • au nord : des pics magnifiques, mais des tubes difficiles à sortir

Je me rappelle la remarque de Stéphane Becret qui suivit la vision de deux séries simultanées sur les deux zones :

Entre ici et là bas, il y a 150m, et pourtant on dirait que c’est pas le même sport !  

 

Et pourtant, tous ceux qui auront pratiqué la zone au nord vous le diront : de grosses séries sortaient de nulle part, c’était très dur de se placer, et le choix de vague était impossible avec certaines vagues trop rapides, et d’autres qui « pinchaient » en fin de vague.

Tandis que ceux qui s’attaquèrent à la droite au sud ne purent que faire des allers-retours à pied tant la lutte contre le courant était inégale.

William Aliotti - Jeff Ruiz

Peu de tubes, mais...

Les surfeurs invités étaient dithyrambiques : c’était le bon « call », il fallait lancer ce vendredi. Et pourtant, nous sommes loin d’avoir été témoins du Royal Barrique le plus prolifique de l’histoire.

Alors que le « derushage » des images n’est pas encore terminé, j’estime que nous tournons autour d’une cinquantaine de tubes sortis. Loin des 200 et quelques tubes de 2012 par exemple.

Et pourtant, le spectacle était particulièrement bon :

  • ces jolis pics « gauche / droite » de 2m50, si « esthétiques »
  • des wipe-out très spectaculaires
  • ce nombre très important de droites très longues non sorties, qui nous tinrent hors d’haleine
  • et la lèvre épaisse de cette terrible droite au sud

 

Kyllian Guerin par Jean-Marc Amoyal - sur la bombe de la journée

Le point noir : les jetskis

Nombreux sont les surfeurs invités qui regrettèrent la présence de jetskis sur cette fameuse droite, limitant les opportunités pour les surfeurs du Royal Barrique qui s’y sont frotté, et sans compter ceux peu enclins à venir se mêler au vrombissement des moteurs.

Certes, c’est un équipage de jetski qui a « ouvert » le spot à l’aube. Le premier tube « debout » ne laissant alors aucun doute sur la taille des vagues. Cette vision poussa d’ailleurs d’autres surfeurs à opter pour une assistance motorisée afin d’aller profiter de cette droite au bord.

Mais on regrettera le fait qu’ils restèrent sur cette droite pendant les 3 heures de compétition, malgré la présence des surfeurs à la rame, et des oriflammes délimitant la zone de compétition.

Il reste donc un petit goût d’amertume de n’avoir pas pu profiter de certains tuberiders émérites, qui préférèrent rester juchés sur les turbines plutôt que de se jeter à la rame sur cette droite que plusieurs de leurs collègues réussirent (parfois) à dompter.

Certes on prend plus de vagues grâce au jetski, mais celui-ci n’est il pas plus approprié dans des conditions que la très grosse majorité des surfeurs n’iront pas affronter ?

 

 

Vincent Verdier - Seb Picaud

Prochaines étapes :

Cette année, nous souhaitons introduire une grosse nouveauté, en vous proposant de découvrir les images des tubes en même temps que le jury !

Toutes les images vont être mises en ligne, pour vous permettre de faire votre « top 10 ». Et nous aurons un cadeau pour celui ou celle dont le « top 10 » sera similaire à celui du jury.

Être prévenu quand les images sont en ligne

Merci à tous :)

Avant de vous présenter une petite sélection de photos de cette journée du 7 octobre, nous aimerions remercier :

La team « images » :

 

Merci à nos partenaires qui nous permettent de financer la team « images ».

Merci aux photographes qui ont accepté que l’on diffuse leurs photos pour illustrer la journée :

 

Merci au Surfing pour l’apéro « after surf » qui a suivi la grosse journée de surf.

 

Merci à l’association Estim, et à ses bénévoles, à l’origine de l’évènement en 2007, et toujours là.

Merci au jury du Royal Barrique, qui nous a aidé pour le « call » et va maintenant décortiquer tous les tubes pour définir le classement !

Et bien sûr merci aux surfeurs pour le spectacle !

Ambiance aux culs nus - Jean-Marc Amoyal