Ce matin, toutes les prévisions laissaient penser qu’on aurait des conditions « barriquables ».
6h40 du matin (nouvelle heure), le jury est en poste au sud et au nord : la houle et sa longue période, ne frappent pas Capbreton autant qu’Hossegor / Seignosse, par conséquent, on n’aura pas de Royal Barrique au sud, les conditions étant jugées insuffisantes.
Entre Hossegor et Seignosse, le jury restera de 6h40 à 9h40 en attendant que les spots délivrent tout leur potentiel avec la marée qui descend. Mais les « triangles » qui viennent taper le banc de sable sont peu fréquents, peu tubulaires mais surtout monstrueusement gros pour être surfés à la rame.
Le jury tergiverse et décide de revenir plus tard pour la forme… « Juste pour voir ».
A 12h30, même spot, le président du jury assiste médusé à une « boucherie » de tubes. Un line-up hawaïen envoie des barriques en droites et gauches de manière machinale, pour une quinzaine de surfeurs dans l’eau.
On assiste à une sessions de tubes comme il y en a que quelques fois dans une décennie.
C’est dans tous les cas trop tard pour lancer le Royal Barrique, car le règlement prévoit 4 heures de surf pour les participants avec un lapse de temps à prévoir pour prévenir les riders invités et les caméramen, or, dès que la marée sera trop haute, les tubes se feront plus rares…
Mais la question qui se pose surtout est la suivante : peut-on lancer un Royal Barrique dans ces conditions ?
Jérémy Florès (invité au Royal Barrique) et Aritz Aranburu font le spectacle, arrivant à se coller à la paroi directement sous la lèvre au take-off.
Deux surfeurs pros, actuellement présents sur le WCT, mais combien d’autres excellents surfeurs du coin sortent de la session sans avoir pu goûter aux tubes…
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[…] La veille, le Royal Barrique a failli se lancer… […]
[…] belle journée à tube mais quelques regrets pour les organisateurs qui ont raté la veille une journée exceptionnelle ! Dommage aussi pour ceux qui bossent mais ainsi va la vie du […]